vendredi 21 janvier 2011

INDIGNE. ET VOUS ?

Pleurnicheurs, il y a quelques mois, devant une situation qu'ils avaient eux-mêmes générée ; à nouveau, banquiers, traders et spéculateurs se goinfrent de primes, bonus ou autres stock-options, dans leur éternelle course au "toujours plus".
Des décisionnaires gouvernant qui continuent à être responsables sans être coupables. Hier, le sang contaminé, aujourd'hui, le médiator et toujours la santé de la collectivité méprisée pour le profit d'une élite complice.
Les acquis sociaux, obtenus par nos anciens, dans des luttes de sueur et de sang, ne seront bientôt que de lointains souvenirs que l'égoïsme ambiant n'aura pas permis de défendre. "Comprenez, il faut payer le forfait du mobile, l'abonnement internet et les vacances de Noël aux sports d'hiver, alors votre grève pour les retraites !!..."
Âgée de neuf ans, elle se défenestre parce que son diabète lui interdit le plaisir de consommer toute sucrerie.

Putain, c'est vrai qu'il y a de quoi s'indigner !!!

Et les toros dans tout ça ?

Quelques figuritas qui veulent imposer leur choix et faire leur loi, dépendre de la Culture et engranger toujours plus. Et tant pis pour l'aficion qui n'a plus les finances pour aller aux toros.
Des empresas et ganaderos foireux qui s'y entendent pour légitimer le toro "moderne" au nom du concept de toréabilité. Et tant pis pour les encastes qui disparaissent.
La lidia, celle des trois tiers réglementaires, qui s'effrite peu à peu, dévaluant la rencontre toro-homme-cheval au profit exclusif des arabesques de l'étoffe rouge. Et tant pis pour la caste et la bravoure.
Un apprenti-torero mexicain, miséreux parmi les démunis, qui rêve de triomphes, de gloire et d'argent et s'en va dans les douleurs d'un coup de corne.

Et demain, entre l'envoi d'un SMS et la lecture d'un mail, on pensera, si l'on y prend le temps, à s'indigner. Peut être !!!....

Miguel de Burdeos

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