lundi 7 mai 2012

jeudi 1 mars 2012

TOROS EN FEVRIER




Il fait bon, en février, aller aux toros dans une salle-arène couverte. D'autant que le festival proposé à Arzacq ne manquait pas d'attrait.
Le bétail du fer de Santafé Marton, élevé au sud de la Navarre, était opposé à une terna aux origines diverses et exotiques.

Le navarrais Francisco Marco (une oreille) a montré quelques belles passes droitières et des lacunes gauchères devant un adversaire collaborateur.
Le nîmois Marc Serrano (salut avec un avis) a semblé peu à son aise, devant le soso second.
L'aragonais Antonio Gaspar "Paulita" (une oreille avec un avis) ne manque pas style bien que très souvent sur le fil du rasoir et parfois débordé par un opposant plein de caste. On regrettera de sa part une absence totale de toreo al natural.
L'aquitain Julien Lescarret (une oreille) a tenté de mettre en valeur un cornu de peu de qualités.
La péruvienne Milagros Sanchez (vuelta) a hérité du garbanzo negro qui prit querencia aux tablas dès le deuxième tiers. Elle démontra son envie très novillera et mérite d'être revue.
Le vénézuélien Fabio Castaneda (salut avec un avis) entama de belle manière le tercio de banderilles avant d'être sévèrement bousculé en sortie d'une troisième paire concluant un quiebro por dentro violiné du plus haut risque. Sa faena fut volontaire devant un novillo lui aussi attiré pas les planches.
A retenir, une série finale de manoletinas très "serrées".

Dommage que cette tarde n'ait pas été suivie par plus de public. Du rugby à la télé et dans les stades, la neige dans les stations, le carburant qui augmente, les salaires qui stagnent ou la passion qui diminue ?

Miguel de Burdeos

mardi 24 janvier 2012

FUTUR ANTERIEUR

Si l'actuel contexte socio-économique devait se traduire par l'absence ou la présence à minima des figuras du toreo, dans les prochaines férias tricolores, il ne faudrait toutefois pas se moquer du cochon-aficionado de payant.
Remplacer les figuras par des pré-retraités bedonnants ou arthrosés n'est-ce pas manquer de respect à celui qui laisse ses euros au guichet ?
Et à l'hôtel, et au resto,et au péage, et à la station-service ....

Lors des dernières temporadas, les quelques "piges" d'un Frascuelo (Céret, Orthez), d'un Victor Mendes (Bayonne), d'un Espartaco (Istres), d'un Fernandez Meca (Tyrosse) réveillèrent la nostalgie de certains et firent naître, chez d'autres, quelques sourires moqueurs.
Aujourd'hui, se préparent des cartels d'anciennes gloires. Affiches bon marché. Qu'en sera-t-il de la taquilla ?
Pendant ce temps, Thomas Joubert, Patrick Oliver, espoirs qui bientôt désespérerons, Fernando Cruz, Sergio Aguilar, toreros de valeur, insuffisamment "racoleurs", attendent des contrats.
Pauvre mundillo, qui néglige son futur pour entretenir un passé dépassé !!!

Miguel de Burdeos