lundi 14 novembre 2011

VIVA BALTASAR

En cette journée ensoleillée de St Martin, la pena Jeune Aficion de St Sever proposait une originale et intéressante Fête des Encastes. Ainsi, la traditionnelle novillada non piquée voyait s'affronter six erales d'origine distincte.

Un Pablo Mayoral (encaste Veragua, lignée minoritaire chez ce fer, à dominante Santa Coloma), jabonero claro de belle présentation. Sa faiblesse ne lui permit pas d'exprimer ses intentions que l'on devinait combatives.

Un Castillejo de Huebra (encaste Murube), manso, querencioso et à la charge allègre qui sera exploitée au mieux par un Borja Jimenez sachant imposer sa muleta, mais dans un toreo, à mon goût, trop voyagiste.

Un Cruz Madruga (encaste Martinez), bizco, doublement astillé, faible et à la charge réduite.

Un Urcola (encaste Urcola), léger avec un fond de caste intéressant sur la corne gauche. La droite restera une énigme car n'ayant pas été exploitée par un Juan Cortes très superficiel.

Un Astarac (encaste Pedrajas), court de charge et à court de caste.

Un Baltasar Iban (encaste Contreras-Domecq, par Los Guateles), léger et de belles hechuras. Noblesse encastée, charge vibrante et galopante pour un eral de grande qualité qui surclassera un Tiago Santos passé à côté du triomphe qu'offrait le Baltasar.

Juan Cortes : silence avec un avis - silence avec un avis.
Borja Jimenez : 1 oreille - salut.
Tiago Santos : silence - vuelta avec un avis.

Miguel de Burdeos

2 commentaires:

  1. Dificilmente se puede hablar de "bravura" si no se han picado los novillos. El caballo es determinante del comportamiento del toro, tanto para probar su bravura como para ver su evolución tras los puyazos. Si esto no se quiere ver es que somos muy mal aficionados.

    Granicero

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  2. A aucun moment, il n'est fait état de bravoure pour définir les erales de St Sever. Les qualités évoquées sont la caste et la noblesse qui sont, selon moi, distinctes de la bravoure, tout en ayant, toutes trois, entre elles des connections. Pour schématiser, la caste est l'agressivité offensive génératrice (en règle générale) de bravoure qui, elle-même, caractérise la nature de la charge du toro (charge franche et énergique = bravoure). La noblesse, conséquence de la bravoure, traduit la qualité de la charge (faculté à humilier, course longue et répétée ...).
    Le cheval est, sans discussion aucune, l'élément essentiel pour apprécier la bravoure. Faut-il, au préalable, déterminer les réels critères d'appréciation. Certains se satisferons de toros "coureurs", d'autres de toros "pousseurs". Pour ma part, le vrai brave doit combiner ces deux qualités. Or, de nos jours, sont très (trop!!) souvent primés des toros qui partent vers le cheval, du centre de la piste et au galop, sans s'employer sous le fer et, circonstance aggravante, en sortant seul de la rencontre.
    La prise en compte de ces données est-elle toujours présente chez l'aficionado?

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