Plus tard, dans la placita, derrière le burladero, il est présent pour, d’un quite salvateur, protéger les jeunes apprentis recortadores.
Por la tarde, il enfile son « habit de lumière », l’universelle tenue blanche et rouge du festayre. Mais, à cette heure, il n’est pas question de fête. Au contraire, les choses sérieuses commencent.
Mettre en marche et maîtriser un système d’arrosage dont je n’ai jamais compris la finalité !!! Censé limiter la poussière dans le ruedo, il est le générateur de larges zones glissantes et boueuses !!!
A l’issue du paseo et après une rapide remise en état de la piste, il retire son couvre-chef en direction du palco présidentiel, signal pour la sortie du mouchoir blanc précédant la sonnerie des clarines.
Patxi est le régent d’un royaume circulaire et sablonneux de quelques mètres carrés de surface. Avec ses trois companeros, entre la lidia de deux novillos, il ratisse. Avec tellement d’ardeur et de concentration qu’il en arrive à percuter violemment son collègue se trouvant malencontreusement sur sa trajectoire. On mésestime souvent la puissance d’un ratisseur lancé à pleine vitesse !!! A Arnedo, les areneros font le spectacle…
Quelques lignes pour un hommage sincère à tous les sombres héros de l’arène.
Ceux qui ratissent, nettoient, bâchent et débâchent.
Aux arènes-héros ….
Miguel de Burdeos
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