Posé à quelques mètres de la plaza "La Misericordia" de Saragosse, la palais Aljaferia est de ces édifices à la beauté rustique dont la seule contemplation donne du plaisir.
S'il est un animal offrant des sensations identiques, c'est bien le toro de combat et plus particulièrement celui d'origine Pablo Romero (qu'on nomme désormais, Partido de Resina).
Sorti en deuxième position lors de la corrida-concours de la mini féria de San Jorge, proposée traditionnellement dans la capitale Aragonaise, le représentant de cet élevage avait cette beauté qu'on appellera trapio pour rester taurin. Présent dans les trois tiers, avec une corne droite compliquée qui fut améliorée, après quelques séries gauchères, par un Rafaelillo toujours aussi énorme de sincérité dans son toréo volontaire, il méritait, selon moi, le prix du meilleur toro. Sa noblesse rustique car ni naïve, ni facile, ni longue comme un jour sans toro lui a été fatale. La palme ira à un Ana Romero dont la noblesse, sans défauts mais tellement prévisible, a supplanté une bravoure peu mise en évidence. Une corrida-concours est sensée récompenser un toro complet car présent tout au long de la lidia et dont la présentation est irréprochable. Le Pablo Romero n'a pas gagné.
Resteront dans notre mémoire son trapio et son comportement. Un toro à la beauté rustique.
lundi 26 avril 2010
LA BEAUTE RUSTIQUE
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