mardi 3 mai 2011

L'ODEUR DU VINYLE

De la Camargue aux Eaux Chaudes du Mexique, en passant par les terres sévillanes, en une semaine, l'épidémie "d'indultite" s'est abattue sur les contrées taurines. Doit-on s'inquiéter ou se réjouir ? Ne commentant que ce que je vois, assis dans le tendido, je m'abstiendrai d'observations sur la légitimité ou le ridicule de ces trois récentes grâces.
Le monde, les sociétés, l'aficion évoluent. C'est un fait acquis. Doit-on pour autant tout valider aveuglément ?

Le toreo moderne, le toro artiste et sa toréabilité, je les laisse aux chasseurs d'oreilles, de queues, d'indultos, de superficialité.
Je kiffe le toreo sincère et dominateur, le toro dégueulant sa caste, le toro limpio qui a gardé ses deux diamants.
Je n'aime ni les MP3, ni la musique téléchargée. Je sniffe avec délectation l'odeur d'un vieux disque vinyle qui va craquer sous la pointe du diamant.
Et merde à la modernité !! En tauromachie et ailleurs !!

Soyez rassurés braves gens, adeptes des mouchoirs blancs ou colorés de bleu ou d'orange, être un vieux con, ce n'est pas contagieux. Cependant, ne traînez pas trop du côté de Céret, Orthez ou Parentis. Il y aura là-bas des malades incurables, atteints de virus dont on ne connaît pas les effets secondaires ...

Miguel de Burdeos

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