lundi 26 juillet 2010

LE RETOUR DE MARIO


Une première novillada piquée début février 2009, à Samadet et depuis, rien !!
Dix-huit mois ont passé. A Garlin, Mario Guirao a remis l'habit de lumière et retrouvé place dans le ruedo. Merci aux organisateurs. Merci, car Mario a pu montrer ses qualités et son envie de bien faire. Tout n' a pas été parfait (comment pourrait-il en être autrement quand on torée si peu ?), mais il a été supérieur à ses deux compagnons de terna, bien mieux servis que lui quant au nombre de contrats.
Arturo Saldivar, mexicain alluré, donne l'impression de toréer face à un miroir en se satisfaisant de l'image qu'il y voit, soit du toreo au large et "sur le voyage".
Juan del Alamo, au talent évident vu en d'autres lieux, a offert moins que le minimum dans un toreo souvent superficiel jusqu'à en devenir pueblerino dans l'espoir de couper quelques oreillettes de pacotille.
Le toreo sincère avec algo de dominio fut proposé par Mario Guirao dans des séries où il mena avec assurance l'embestide du novillo. A l'heure de penser aux cartels 2011 ou à l'instant d'assurer un remplacement de fin de temporada, puissent les organisateurs ne pas l'oublier, lui qui n'est pas apodéré par une "casa(s)" de renom !!
Des six novillos du Conde de Mayalde, de présentation correcte, on retiendra, pour leur noblesse encastée le 1° bis (sobrero, remplaçant le titulaire très faible) et le 4° (mal exploité par Saldivar). Les 2 et 3, faibles, s'éteignirent rapidement. Dommage qu'une monopique, souvent donnée avec négligence, ne permit pas d'apprécier les réelles dispositions de ce bétail.

Miguel de Burdeos

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