Les cinq premiers étaient marqués du fer d'Hubert, le sixième portait la marque de Françoise. Les six pensionnaires de la Bélugue n'usurpaient pas leur qualité de toro de lidia entrevue sur les affiches de promotion. De la tête, de belles hechuras et du trapio pour les Yonnet d'Aire sur Adour.
Avec moins de faiblesse, les 1 et 4 auraient pu pleinement exprimer leur noblesse. Intéressants furent les 2 et 3, nobles avec un fond de caste non négligeable. Du genio et des derrotes pour le 5. Encasté, mal exploité et supérieur à son opposant bipède, le 6.
Tous partirent à, au moins, deux reprises vers le cheval (trois rencontres pour les 4 et 5, tous deux tardos), sans s'employer sous le fer.
Javier Castano (vuelta - vuelta) a hérité d'une faible doublette. Il lidia avec la volonté de mettre en valeur les cornus. Mérite lui en soit rendu.
Manuel Escribano (salut avec 1 avis - vuelta) a montré, dans sa première faena, qu'il avait une bonne main gauche et qu'il n'hésitait pas à s'en servir. Enfin, quelqu'un qui ose toréer al natural !!
Il ose également, dans des terrains ultra réduits, des poses de banderilles al quiebro por dentro, qui changent des sempiternels et inesthétiques (à mon goût) violin en tout genre.
Medhi Savalli (silence avec 1 avis - silence avec 1 avis) devrait s'interroger sur son avenir dans ce métier. Avec des muletazos enganchés, des pasitos atras, des placements approximatifs, il est resté très en deçà des possibilités de ses deux toros.
Dommage !! Pour lui. Pour l'éleveur. Pour l'aficion.
Déroutante et contradictoire aficion qui réclame des toros et qui ne se déplace pas quand ils sont présents (une demi-arène). Les vrais toros font moins recette que les fausses vedettes !!
Miguel de Burdeos
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