lundi 28 décembre 2009

JT - 16.09.07

Denis Loré s’en allait. Joselito Adame arrivait.
Le guerrier nîmois et le chico d’Aguascalientes avaient pour compagnon de terna celui dont le retour, dans l’amphithéâtre romain, était attendu depuis des jours, des mois, des années…
Rarement faena fut aussi proche de la Vérité.
La Vérité ultime du toreo, celle où se mêlent courage, dominio, art, émotion.
Dans un sitio unique, le corps offert, la muleta planchada temple la course de l’animal.
Une œuvre simple, à la pureté diamantesque.
Plus belle qu’un soleil d’été s’endormant en faisant rougir l’Atlantique…
Plus belle qu’un sommet Pyrénéen drapé de son habit blanc virginal…
Plus belle qu’un regard bleu azur s’offrant à qui le croise …

Dostoïevski écrivait : « La beauté sauvera le monde ».
Jose Tomas Roman Martin sauvera-t-il la corrida ? Nul ne sait !!
Il aura contribué à ne pas la voir disparaître en Catalogne …
Là-bas, ici ou ailleurs, puissent certains membres du mundillo, donneurs de leçons et avares d’actions, s’en inspirer !!!!!!



Miguel de Burdeos

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