lundi 7 février 2011

LA CASTE DE MARIA

Elle est apparue, vêtue d'une jupette blanche et d'un élégant haut de couleur rouge, telle ces dacquoises du 15 août, belles à en damner des régiments d'évêques pédophiles.
Il y avait de la caste dans le comportement de la belle Slave. Cette volonté de lutter tout au long du combat, bien que celui-ci semblât s'offrir à l'adversaire.
Caste et beauté. Comme ces toros de Pablo Romero, uniques et trop rares, que désormais l'histoire a rebaptisé Partido de Resina.
J'aime admirer Maria Sharapova et les toros de Pablo Romero.
Les jours où leur caste respective se met en évidence, l'émotion contemplative devient éblouissement.
La vision jouissive d'un plaisir égoïste. A des années-lumières de cette nausée générée, il y a quelques mois, par vingt trois mansos perdidos, pousse-citrouilles de leur état, réfugiés dans la querencia d'un autocar sud-africain.
Maria a perdu. Sur le court, sa beauté lui est de peu d'utilité. Sa combativité, elle, lui vaudra de futures victoires. Un peu comme ces toros de Pablo Romero ...

Miguel de Burdeos

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