mardi 18 mai 2010

CAPE D'OR ET DE BLEU, BLANC, ROUGE


Sur le parvis de l'amphithéâtre nîmois, à jamais, son image viendra rappeler aux générations à venir que la tauromachie française s'est construite avec les pierres qu'il y a apporté.
Cette matinée d'Ascension ressemblait à un 14 juillet précoce. Six novillos d'élevages de France et trois novilleros tricolores. Ne manquait que la patrouille de France, pour un vol au-dessus des arènes et la musique de la Légion, pour remplacer le sempiternel (et presque lassant !!) Paquito Chocolatero, par un original "Tiens, voilà du toro" !!!
Sur la piste, un nîmois, un arlésien, un landais. Et tout là-haut, qui les observe, Christian ...

Patrick Oliver (silence avec 2 avis, 1 oreille) : fiasco aux aciers, 14 pinchazos, 3 épées, 3 descabellos au premier novillo, bajonazo au second. Une seconde faena à la technique affirmée, avec usage excessif du pico.
Thomas Joubert (1 oreille, salut avec 2 avis) : très en novillero, envie de bien faire et de convaincre, double attente de la sortie de l'animal au centre et dos au toril, du temple, du ligazon, de la douceur dans le poignet. Un descabello catastrophique au second (13 essais) et s'envole le triomphe.
Thomas Dufau (salut, silence) : du bruit et des passes, cite vocalement très fort, à en devenir pénible et torée peu. Superficiel.

Gallon : noble, sans transmission. Pagès-Mailhan : noblesse allègre. Jalabert : très vite éteint. Los Galos : s'emploie avec franchise à la première pique, picotazo en guise de seconde, répète les charges avec grande noblesse, vuelta ridicule. Virgen Maria : présent sur les deux piques, embestide allègre, vuelta généreuse. Blohorn : peu de transmission.

Thomas Joubert remporte le trophée de la Cape d'Or.
Et à côté, capote en main, prêt pour le quite, Christian ....

Miguel de Burdeos

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